Breuvage US

Épitsunami hier suite à la décision du gouvernement de taxer les boissons sucrées.

Comme Raffarin, Coca Cola a fait son caca nerveux. Mais, désolé Raff, caca nerveux d'une autre portée...
Je ne reviens pas sur ce que je pense des "cataplasmes" excentriques censés nous sortir de la "crise". Je me suis laissé dire que dormait dans les petits papiers de Barouin et Précresse une mesure visant à taxer les bretelles jaunes... et j'ai des bretelles jaunes...

L' épiphénomène en question a fait le tour des rédactions et du Net:
"Suspension d'un investissement de 17 millions d'euros prévu en 2012 dans l'usine de Pennes-Mirabeau dans les Bouches du Rhône."
Rectifié le soir même par: "Coca Cola Entreprises maintiendra ses investissements en France et restera fortement engagé sur le marché Français, a affirmé jeudi soir son président pour l'Europe."

Ce n'est pas rien.
La multinationale lance une alerte aux politiques, aux élus qui se mêleraient de bousculer la stratégie commerciale de l'entreprise. Pas touche! Sinon on ferme la boutique et vous vous débrouillerez avec vos futurs chômeurs...

En l'occurrence, la hausse de la canette, évaluée à 1 centime d'euro, n'aura qu'un effet minime sur les finances de la firme des consommateurs. Coca Cola n'est pas indisposé sur la forme. Sur le fond, par contre, il était nécessaire de lancer un "buzz" destiné à faire savoir au monde entier qui commande! À bon entendeur, salut!

Preuve, s'il en est, qu'il devient fichtrement urgent de remettre de l'ordre dans la boutique "mondialisation":

Le capitalisme gouverne à la place de la politique, il est temps que ça s'arrête!*

* propos recueillis par Clémentine Autin dans un bar à Grenoble lors des "Remue-méninges à gauche"

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