Dette, alouette...
Ça y est!... Les marchés sont rassurés!
Mario Monti, ancien commissaire européen, est chargé de mettre en œuvre d'urgence les mesures d'austérité nécessaires au redressement des comptes du pays. C'est le "chouchou" des marchés pour la partie italienne du remboursement de la dette de la tonte du peuple italien afin d'amener, comme il convient, l'argent récupéré de la tonte aux banquiers.
Lucas Papademos était le vice-président de la Banque centrale européenne (jusqu'en 2010) après avoir dirigé la Banque centrale de Grèce dans les années 90. Il est le "chouchou" des marchés pour la partie grecque.
Deux techniciens, deux économistes pur jus de libéral... ça a une autre gueule que de confier le bon acheminement de l'argent public vers les banques privées à des hommes politiques complètement dépassés (amis du système) ou à des hommes politiques désirant changer les règles du jeu!
Mais, le peuple? Il a pas changé lui! Et on ne peut pas le changer! M'est avis que la rigueur imposée par d'autres tronches, ça va pas la rassurer, le peuple...
Alors, la fameuse dette? Bientôt réglée? Bientôt, plus qu'un vieux souvenir?
T'as qu'à croire! La France est dans le collimateur des prédateurs. Et l'Espagne... et tous les autres qui ont emprunté sur les marchés à des taux défiant toute concurrence. Pas question pour les aspirateurs de pognon de laisser disparaître "leur dû".
Et pourtant! De dette, y'en a pas!
Il n'y a que des intérêts pour les banques.
La dette, c'est une immense escroquerie depuis que les traités de Maastricht et de Lisbonne imposent aux états membres d'emprunter, contre intérêts, aux banques privées et leur interdisant d'emprunter auprès des banques centrales à taux zéro ou modéré: "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France". Banque de France, propriété de l'état français!
À propos du rôle des médias dans cet "embrouillamini" de la dette, je vous renvoie vers le blog de "Plume de Presse":
"Et l’on pérore sans fin sur les plateaux de télévisions, sur les ondes et dans les colonnes de la presse sur « l’insupportable fardeau de la dette », « la France en faillite », « les nécessaires sacrifices », que « nous ne pouvons pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens » et que, d’ailleurs, « les Français l’ont compris ». Inlassable propagande des conservateurs-libéraux ? Bien sûr, mais relayée par le silence complice des médias."
Ci-dessus un graphique montrant l’hallucinante évolution de la courbe de la dette publique