Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
HUMEUR...
10 novembre 2011

Dette, alouette...

Ça y est!... Les marchés sont rassurés!

Mario Monti, ancien commissaire européen, est chargé de mettre en œuvre d'urgence les mesures d'austérité nécessaires au redressement des comptes du pays. C'est le "chouchou" des marchés pour la partie italienne du remboursement de la dette de la tonte du peuple italien afin d'amener, comme il convient, l'argent récupéré de la tonte aux banquiers.
Lucas Papademos était le vice-président de la Banque centrale européenne (jusqu'en 2010) après avoir dirigé la Banque centrale de Grèce dans les années 90. Il est le "chouchou" des marchés pour la partie grecque.
Deux techniciens, deux économistes pur jus de libéral... ça a une autre gueule que de confier le bon acheminement de l'argent public vers les banques privées à des hommes politiques complètement dépassés (amis du système) ou à des hommes politiques désirant changer les règles du jeu!
Mais, le peuple? Il a pas changé lui! Et on ne peut pas le changer! M'est avis que la rigueur imposée par d'autres tronches, ça va pas la rassurer, le peuple...

Alors, la fameuse dette? Bientôt réglée? Bientôt, plus qu'un vieux souvenir?
T'as qu'à croire! La France est dans le collimateur des prédateurs. Et l'Espagne... et tous les autres qui ont emprunté sur les marchés à des taux défiant toute concurrence. Pas question pour les aspirateurs de pognon de laisser disparaître "leur dû".

Et pourtant! De dette, y'en a pas!
Il n'y a que des intérêts pour les banques.
La dette, c'est une immense escroquerie depuis que les traités de Maastricht et de Lisbonne imposent aux états membres d'emprunter, contre intérêts, aux banques privées et leur interdisant d'emprunter auprès des banques centrales à taux zéro ou modéré: "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France". Banque de France, propriété de l'état français!

À propos du rôle des médias dans cet "embrouillamini" de la dette, je vous renvoie vers le blog de "Plume de Presse":
"Et l’on pérore sans fin sur les plateaux de télévisions, sur les ondes et dans les colonnes de la presse sur « l’insupportable fardeau de la dette », « la France en faillite », « les nécessaires sacrifices », que « nous ne pouvons pas continuer à vivre au-dessus de nos moyens » et que, d’ailleurs, « les Français l’ont compris ». Inlassable propagande des conservateurs-libéraux ? Bien sûr, mais relayée par le silence complice des médias."

Dette_evolution_avec_et_sans_interets
Ci-dessus un graphique montrant l’hallucinante évolution de la courbe de la dette publique 


Publicité
Publicité
Commentaires
S
Je viens de retrouver ça dans un de mes messages de 2008:<br /> <br /> Pourtant, Johnny Sarko ne disait-il pas au printemps 2007: "Les ménages français sont aujourd'hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire des ménages."<br /> <br /> Mort de rire...<br /> <br /> http://yoyo32.canalblog.com/archives/2008/10/01/10789822.html
Répondre
S
Merci pour ces précisions h2b1... Y'a pas à dire... le bal ne fait que commencer! Et 1 2 3, 1 2 3...
Répondre
H
mais elles auront besoin de bien plus, et leurs amis au(x) gouvernement(s) s'apprête à nous créer un nième plan :<br /> <br /> Le New York Times :<br /> <br /> "Les efforts de l'Europe pour limiter la contagion financière se sont enlisés mercredi, les investisseurs se débarrassant de leurs obligations italiennes et provoquant ainsi une baisse boursière mondiale".<br /> <br /> "Les investisseurs ont fait grimper le coût de l'emprunt pour l'Italie au-delà des 7% -- un niveau critique que de nombreux économistes considèrent comme insoutenable, et qui a précipité l'an dernier des renflouages pour des pays en difficulté financière comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal".<br /> <br /> "'La hausse des rendements sur les obligations gouvernementales italiennes a catapulté la crise de la Zone euro dans une nouvelle phase dangereuse', écrivait dans une note de recherche John Higgins, économiste de marché chez Capital Economist".<br /> <br /> "[...] Environ 48% de la dette italienne sont détenus par des investisseurs italiens ; le reste, 52%, est détenu par des investisseurs en dehors de l'Italie, en Europe en majeure partie".<br /> <br /> "On ne sait pas clairement qui, en dehors de la Banque centrale, fournira la demande de dette italienne dans les semaines qui viennent".<br /> <br /> Qui en dehors de la Banque centrale ? Nous pensons que, tôt ou tard, il n'y aura plus grand monde.
Répondre
Publicité