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HUMEUR...
22 février 2012

Le couscous de l'amitié

n'aura pas lieu...

Notre ami Alain Lopez (membre de l’ANPNPA*) rêvait d'organiser à Samatan, à l'occasion du cinquantenaire de la fin de la guerre d'Algérie, la projection du film "El Gusto" suivi d'un repas convivial autour d'un "couscous de l'amitié.
Malheureusement, dès le projet dévoilé, des protestations sont adressées au maire de Samatan pour interdire la tenue de cette commémoration. Les nostalgiques de l'Algérie française, de l'OAS et des mouvements d'extrême droite font pression sur la municipalité et le maire refuse d’accorder une salle municipale pour le repas, en dépit des explications données par Alain Lopez quant à l’esprit de la manifestation.

" Au delà des parcours individuels et dans le respect des douleurs de chacun, il nous faut sortir de l’enfermement du traumatisme colonial, sortir des litanies de la victimisation et des autojustifications aveugles pour revenir sur cet exil de soi et d’affronter les défis d’aujourd’hui.

Nous pensons que c’est ainsi que nous rendrons hommage à la mémoire de “tout ceux qui sont restés là-bas” et à tous les morts, sans exception, victimes de cette tragédie." (Alain Lopez)

La projection du film, elle, aura bien lieu le samedi 25 février à 17h 30 au cinéma de Samatan suivie d'une conférence / débat.

Venez nombreux soutenir notre ami et lui témoigner votre soutien.

el gusto

Des musiciens grisonnants aux doigts toujours agiles, une culture populaire renaissante... il n'en fallait pas plus pour étiqueter El Gusto, le grand orchestre de chaâbi célébré par ce documentaire, de Buena Vista Social Club algérien. De fait, comme les Cubains, ces papys ont connu leur heure de gloire dans les années 1940, au côté du maître El Anka, la première figure du genre. Comme eux, ils ont été séparés à la fin des années 1950, avec l'indépendance. Seulement, là où Wim Wenders faisait résonner le son de La Havane dans chaque image, Safinez Bousbia, jeune réalisatrice algérienne, retrace davantage l'aventure humaine. On la suit dans l'échoppe minuscule de la casbah où elle rencontre, en 2003, le premier de ces vétérans à la nostalgie contagieuse, puis, plus tard, à Marseille, où ont lieu les émouvantes retrouvailles avec les amis juifs d'antan. S'invitent ainsi le battant Bernaoui, au corps brisé par la torture, le débonnaire Tahmi, l'intarissable Robert Castel... A travers eux - et aussi des plans magnifiques d'Alger -, elle rend un bel hommage au chaâbi, blues arabo-andalou aux accents cosmopolites des quartiers populaires. Et raconte, au passage, la petite histoire d'une Algérie fraternelle et oecuménique... (Télérama 11/01/2012)

* Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis


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