Los de qui cau
Nadau chez lui, en Val d'Aran ce samedi soir...
J'ai joué une musique
Que m'avaient chanté les vieux
J'ai vu une étoile
Qui est tombée de ses yeux
Morlana, cantava
jo qu'èris amorós
Quimera, enqüera,
Lo ser qu'era tant doç.
Que son dus sus la via,
Il ya Florence et il y a Jean,
E que volan tot dia
Sur un grand cheval blanc.
Mès que cau que v'ac disi,
Moi qui ai trois mille ans,
Que Joan aima Florença
Et que Florence aime Jean
Maman, tiens-moi la main,
Tostemps, tostemps,
Moi, je n'ai que dix ans,
Eth cò un shinhau gran,
Je ne veux pas monter
Eth car de Sent Gaudenç.
Peu à peu, les bruits montaient
À travers le plancher, tout m'arrivait,
Tu as ouvert la porte pour sortir le chien,
Le froid a dû rentrer.
Lo dio, Maria,
Que s'a minjat la nueit,
Lo dio, Maria,
Que'm va tirat deu lieit.
Un train s'en va de Pau
E l'autre que i arriba
C'est sûr que l'autre y arrive
Qu'ei la vita e qu'ei atau.
Salut tout le monde et la compagnie
Tot dimenge ser que plau.
Je suis né en février, léger,
À Bedous, pays de bergers, léger,
Où le gave court un peu plus doucement,
Léger, léger, légèrement.
N'ei pas sentit lo temps,
qu'i demorèi ua annada,
Que parti au printemps,
Captau cap de la mar grana.
Ce sont les miens,
Debout sur la terre,
Ils vont lentement sur le chemin,
Le champ labouré fume encore,
Ce sont les miens , ceux qui sont ce qu'il faut qu'ils soient...
Que son los mens,
Drets sus la tèrra,
Que van tot doç suu caminau,
Lo camp laurat que huma enqüera,
Que son los mens, los de qui cau...
Une parenthèse bénéfique, bienfaitrice, en bonne compagnie à Fos, village du Val d'Aran... "Ceux qui sont ce qu'ils doivent être...", à leur place, "combattants" au côté de leurs frères humains...
N'en déplaise à la "bonne société", ceux-là ne paradent pas à la une de tous les médias...