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HUMEUR...
16 décembre 2012

L'adversaire

"Mon véritable adversaire n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature et pourtant il gouverne: c’est le monde de la finance" (Le Bourget, le 22 janvier 2012)

images_mainfinanceCastelnau, le 16 décembre 2012.

Le pacte de compétitivité issu du rapport Gallois... cadeau de 20 milliards aux entreprises sans contrepartie! L'adversaire a un visage: Laurence Parisot, un parti: le MEDEF. Et ils n'ont pas besoin de se présenter à une élection pour gouverner... ils gouvernent! Le coût du travail est leur cheval de bataille (par "coût du travail" il faut entendre Salaires et cotisations sociales). On aurait pu attendre de l'individu qui a prononcé les paroles reproduites ci-dessus qu'il s'en prenne au coût de la rente! Que les industriels pleurent sur le manque de fonds disponibles destinés à l'investissement apprès avoir copieusement rémunéré leurs actionnaires est d'un indécence crasse, pas vrai les "Pigeons"?
"Contrairement aux craintes de certains, les dividendes qui seront distribués par la plupart des sociétés du CAC 40 seront généreux cette année." (Le Figaro 6 décembre 2012). Les Français, par une hausse de la TVA, pourvoiront au bonheur des actionnaires du CAC 40...

"Maîtriser la finance commencera ici par le vote d’une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives"

Ce mercredi 19 décembre un projet de loi bancaire sera présenté au Conseil des ministres... projet vidé de toute sa substance. Rien ne pourra empêcher les banquiers de continuer à spéculer comme ils l'entendent avec l'argent des "comptes clients". Autrement dit, rien ne change sous les cieux des paradis fiscaux où les banques pourront tout à loisir continuer à y ouvrir des filiales. Il convient quand même de savoir que le "maître d'oeuvre" de ce dossier n'est autre que Ramon Fernandez, directeur du Trésor, déjà en place sous le quinquennat Sarkozy... cherchez l'erreur!

On ne peut que se rendre à l'évidence. Tout ce qui touche aux finances et à la politique économique est bien cadré par les patrons et les financiers eux-mêmes. À croire que Laurence Parisot est à Bercy à la tête d'une équipe composée des principaux directeurs des banques françaises.

Le discours du Bourget qui faisait mousser le triste sire qui se déballonne aujourd'hui devant son "adversaire" n'est plus qu'une petite musique que l'on joue à la manière des charmeurs de serpents afin d'endormir le populo... si le chef de l'État et son gouvernement cherchent à camoufler une politique libérale en hypnotisant les Français de propos confus et de plus en plus incohérents, gageons que ceux-ci ne tarderont pas à sortir de leur torpeur... Trop, c'est trop!

Voir Le N°817 de Marianne "Hollande, la capitulation"


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Commentaires
N
Un bon moyen d'action avabt qu'il ne soit trop tard : http://www.monadversairecestlafinance.fr/
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C
le gouvernement ne camoufle rien de sa politique....disons qu'elle est moins brutale que sous sarko...c'est tout
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