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HUMEUR...
12 mars 2013

No futur?

Selon un rapport confidentiel de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), le coût d’un accident majeur pourrait aller de 760 milliards d’euros pour un "cas de base" à 5 800 milliards d’euros, soit l’équivalent de trois années de PIB, dans le cas d’une situation particulièrement catastrophique.

Le coût d'un accident majeur nucléaire n'est pas estimé en nombre de victimes mais en euros sonnants et trébuchants... Pas besoin d'en dire plus pour mesurer le degré d'humanité que véhicule notre société libérale...

Deux ans après Fukushima, voilà tout ce que trouve à dire l'IRSN. Histoire de rassurer les Français sans doute?

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Clic sur la carte

Il est temps de porter le discours au-delà des besoins en énergie d’un pays, fût-il la France. Après les tragédies de Three Miles Island, de Tchernobyl et de Fukushima, comment peut-on accepter le risque de vivre à côté de la Grande Faucheuse planquée au cœur des réacteurs, prête à sortir de sa boîte à n'importe quel moment?
435 réacteurs sont en fonctionnement sur la planète. Une soixantaine sont en construction.
"Énergie propre", tel est le slogan du lobby nucléaire comme si les morts, les brûlés, les irradiés victimes d'accidents majeurs (sans compter les ouvriers du nucléaire chargés de la maintenance) n'étaient considérés que comme de simples dégâts "co-latéraux" n'entachant pas la "propreté" de la dite énergie.

Notre monde, piloté d'une main de fer par les tenants du pouvoir commercio-libéral, n'avance qu'à grands coups de calculette.
L'entreprise "Trucmuche" peut mieux faire pour le porte-feuille de ses actionnaires? Vite! Un "plan de maintien de l'emploi" qui enverra des milliers de salariés au chômage. Que viendront nous expliquer les garde-chiourmes de la pensée libérale? Que l'entreprise "Trucmuche" effectue un redressement spectaculaire salué par toutes les places financières... Et les familles victimes du "dégraissage"? Pas un mot. Sinon des images télé mettant bien en évidence les expressions de la colère traduites par Laurence Parisot et ses sbires en comportements haineux de délinquants qu'il convient de punir sévèrement...

Il en est de même pour l'industrie nucléaire. Les calculettes tournent plus vite que la raison.
Rappelons-nous cette sortie effroyable de notre actuel premier ministre:
"Nous ne nous laisserons pas enfermer dans une vision du monde qui n’est pas la nôtre".
À l'heure de la venue d'un nouveau pape, la messe est dite...


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Commentaires
L
On ne va quand même pas comptabiliser les victimes humaines ... Non mais des fois ! Elles ne sont pas cotées en Bourse alors !
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