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HUMEUR...
15 janvier 2014

Le virage mafieux

 

imagesHier "Pacte de compétitivité-emploi", aujourd'hui "Pacte de responsabilité", demain?
La voie royale de la sociale-démocratie est ouverte. 20 milliards hier, 30 milliards aujourd'hui, combien demain?
"La gravité de la situation est désormais bien intégrée, ce tournant est très important " (Pierre Gattaz, le fils de son père)

L'amour transporte... à croire que Julie Gayet a été "mise dans les pattes" de Hollande par le MEDEF avec, pour mission, si elle l'accepte, de travailler Hollande au corps pour qu'il accélère la mise en place des "bonnes" réformes. En lisant l'enquête de Médiapart sur l'appartement de la rue du Cirque on peut même imaginer une cabale MEDEF / Mafia corse... mais bon, il n'y a que dans les polars qu'on ose imaginer ce genre de situation pas vrai? N'empêche... dans nos sociétés pourries par le fric, même le plus sordide scénario de film policier est envisageable au plus haut niveau.

Faisons donc comme si rien de tel n'était vraisemblable. Il n'en reste pas moins que les paroles de Hollande prononcées hier confirment bien que cet homme n'a de socialiste que le costume derrière lequel il se cache. 50 milliards de cadeau au MEDEF avec, comme contrepartie, l'engagement du dit MEDEF de créer des emplois... 1 million annonce Pierre Gattaz! Sans dec? "Oser s’engager sur 1 million d’emplois, c’est totalement irréaliste ", juge un responsable patronal."(Les Echos).
Et "l'observatoire des contreparties", c'est pas une belle trouvaille ça? Mettre en place un garde-fou pour rassurer les bonnes pommes que nous sommes du respect de la règle du jeu. Sauf que... de règle, il n'y en a pas! Ma foi, ça fera toujours des jetons de présence pour des amis, gages de "copinocratie".

Hollande en convient, il faut rétablir les marges qui n'ont jamais été aussi basses. Pour l'investissement et la création d'emplois précise-t-il au bon peuple. Pour le portefeuille des actionnaires lui répond l'écho. D'ailleurs nombre de patrons défilent ce matin sur les ondes avec le même refrain "baisser les charges ne garantit pas l'embauche". Ce que les syndicats et la gauche dénoncent depuis des siècles devient soudainement évident dans la bouche de nos "forces vives"!
Du grand Guignol je vous dis!

50 milliards + 50 milliards = 100! Faudrait pas oublier les 50 milliards qu'il se fait un devoir de gratter sur le dos de nos services publics déjà bien exsangues. Et qui plume les services publics, plume les usagers, nous plume quoi! Camarades grecs, espagnols, on arrive!

François Hollande assume sa politique "sociale-démocrate". Bientôt il assumera sa politique mafio-berlusconienne, ce n'est qu'une question de temps et de préparation psychologique.

En attendant, il y en a une qui se frise les moustaches...


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Commentaires
A
Pour eventuellement financer ces memes allocations,on (les technocrates) empruntera sur les"marchés" un peu plus de pognon et du meme coup le deficite se cresera encore plus.Et qui payera la note sans jamais en voir la fin ? pendant qu'un petit nombre continuera à s'en mettre plein les poches.
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L
Sur les "révélations de sa vie privée" je dois l'avouer: je m'en fous. <br /> <br /> Pour le reste voilà mon sentiment : F.H. s'est efforcé de parler de "la cotisation familiale" à la charge exclusive des employeurs qui leur serait retirée .<br /> <br /> Bien entendu il a pris soin, et la presse a largement relayée de ne pas appeler la cotisation par son non soit : cotisation employeur pour les Allocations Familiales. <br /> <br /> Car évidemment si on le rappelle ça fait désordre. Seuls les employeurs participent à l'effort concernant : les allocations familiales pour familles nombreuses, les allocations familiales pour personne isolée, les allocations logements ... C'est à dire que ces allocations concernent chaque citoyen à un moment ou un autre de sa vie. <br /> <br /> Cadeau aux entreprise. OK. Mais le financement ? Pas de réponse ... Il y en a une, implicite : toutes ces allocations seront peu à peu diminuées voire pour certaines supprimées. C'est ce à quoi il faudra s'attendre.
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