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HUMEUR...
1 novembre 2010

Les petites mains de la finance

Participation: "La participation consiste en la distribution d'une quote-part du résultat fiscal aux salariés. Il a été mis en place sous la présidence du Général De Gaulle , dans le but de concilier patronat et salariat en leur donnant des intérêts communs." (Wikipédia). Se déclinent derrière cette définition toute une série de cas de figures mais il s'agit toujours de redistribuer aux salariés un intéressement aux résultats de l'entreprise.

Ors, ces dispositions n'ont pas échappé aux requins de la finance. imaginez, des millions d'euros qui leur échapperaient encore...comme si la manne des assurances sociales ne leur faisaient pas assez mal (plus pour longtemps, le frère de l'autre et ses potes sont sur le coup!).

À lire sur le site OWNIpolitics

"Ce merveilleux mécanisme a été inscrit à l’article 32 ter (l’avant dernier article de la loi) : il prévoit que, sauf opposition formelle du salarié, la part non utilisée de sa participation sera automatiquement versée sur un produit épargne retraite en entreprise (Perco ou Pere). Et si une société a doté certains salariés de retraites chapeaux (autrement dit, si vous êtes dans un grand groupe), le 32 quinquies l’oblige à faire signer des plans d’épargne retraite pour tout le monde ! Enfin, le 32 bis permet de puiser dans son compte épargne temps ou ses RTT non utilisés (à concurrence de 5 jours par an) pour abonder les produits d’épargne retraite. Comme résumé par le sénateur socialiste Jean-Pierre Sueur en séance : « Ce que vous mettez en œuvre après le Perco, chers collègues de la majorité, c’est une épargne retraite obligatoire, avec des négociations obligatoires, des décisions obligatoires, au niveau tant de l’intéressé que de l’entreprise et de la branche. Il s’agit de créer un “tuyau” qui flèche, de manière évidente, la participation vers l’épargne retraite obligatoire. » Tout ça mais avec un peu de retard : les lobbies le demandaient déjà en 2003 quand François Fillon a posé les premiers jalons de ce glissement du système vers la capitalisation"

Tandis que les “pue la sueur” (rien à voir avec le sénateur!) arpentent le pavé pour manifester leur désaccord total avec une “réforme” (?) injuste, les “petites mains” de la finance continuent tranquillement leur bonhomme de chemin…et, au détour du chemin…

Quel chemin à parcourir pour lever des lièvres qui ne demandent qu'à rester confidentiels...pour reprendre un slogan vu dans les manif: "67? 69 tant qu'à se faire baiser!"


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