La main bien visible du marché

en pleine gueule!

Nos amis Grecs et Italiens K.O. debout!
Deux économistes pour remplacer Papandréou et Berlusconi. Les peuples n'en demandaient pas tant! D'ailleurs, aux peuples, on ne leur a rien demandé du tout. Si vous n'avez pas encore compris qu'il s'agissait de "rassurer" les marchés avant de rassurer les gens, allez donc prendre des cours d'économie avec JM Sylvestre!

Soyons clairs: l'économie de marché doit être le modèle pour toutes les autres économies. Ce qui fabrique une société humaine ne doit plus se résumer qu'à l'argent et aux dogmes qui le régissent. Toute valeur, au sens de celles du siècle des Lumières (solidarité, partage, souci de l'autre) doit fonctionner selon le principe de l'économie marchande. L'égoïsme et l'avidité sont les valeurs du libéralisme. Et le libéralisme c'est l'idéologie de l'économie... au diable la politique!

Tellement facile d'aliéner les consommateurs que nous sommes devenus afin d'annihiler toute velléité de penser et d'agir par soi-même. Regardons autour de nous: il suffit de répondre à certains besoins primaires primitifs pour aplanir la moindre vague protestataire. Essayez donc de supprimer "Plus belle la vie" de la programmation de France 3. Il est à parier que les masses (que sont devenus les peuples) se mobiliseraient plus volontiers pour demander sa réintégration qu'elles ne le feraient pour réclamer plus de démocratie dans leur propre pays! Il n'y a qu'à voir les foules en liesse quand leur équipe préférée remporte une coupe d'Europe! Désespérant...

Les banquiers ont mis sous coupe réglée la politique. Ils ont anesthésié les millions de travailleurs, moteurs de leur prospérité. Leur travail de sape continue. L'étape ultime étant la disparition de tous les acquis sociaux, entraves à la productivité de leurs entreprises et par conséquent aux bénéfices attendus en retour.
Les mesures d'austérité appliquées par plans de rigueur successifs ne visent qu'à ce seul objectif. Pour y parvenir, un "cocktail" composé de deux doigts d'anesthésiant et de deux doigts d'austérité est nécessaire. Reste, en réserve, un ou deux doigts d'armée et de police en cas que la populace ait encore quelques soubresauts...

Je me suis investi dans le combat que mène le Front de Gauche parce qu'il me semble le plus approprié pour combattre "le côté sombre de la Force". C'est pas gagné...

"Ceci n'est pas une putain de crise. Ceci est le bout du chemin. Ceci est le rétablissement d'une société féodale, où la loi du plus fort, du plus riche écrase tous les autres. Ceci est la négation de tout ce que les peuples avaient construit et gagné depuis seulement 60 ans. Ceci est la fin du Contrat social. Ceci est une fin de civilisation."

Voir la suite sur le blog du Monolecte ICI

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Comments

[alain cuny]

dire bref z'avez compris heins?

[alain cuny]

serait de taper ou ça leur f'rait mal...plus rien payer, se contenter du stricte necessaire revenir au troc pourquoi pas bgref tous au même moment ca devrait marquer...mais c'est utopique....

[Delaitre Bernard]

Restons optimistes,à nous, de reprendre la main, de manière offensive, le Front de Gauche s'y emploie.