Un bonheur insoutenable (2)

Vu le contenu du premier message sur ce thème, on peut dire sans trop se tromper que le modèle salarial en cours depuis le début de l'ère industrielle a du plomb dans l'aile et que son agonie se poursuit "crescendo". D'où l'urgence à envisager d'autres solutions pour permettre à tous les êtres humains de vivre dignement.
Économiquement, les gains de productivité tels que les conçoivent nos "décideurs" mènent inévitablement à la catastrophe. Qu'en sera-il lorsqu'on demandera aux 75% de la population condamnée au chômage, sans revenus, de devenir les consommateurs des produits fabriqués par 25 % de la population restante?

Pour trouver une solution à cette évolution technologique, il faut un régulateur, il faut une instance qui permette aux uns de vivre et aux autres de produire (sans pour autant chercher une fantasmagorique croissance exponentielle). Et qui est mieux placé que l'État, par la voix et l'apport des élus récipiendaires des doléances de leurs électeurs, pour remplir cette mission?

Je ne vais pas vous refaire le coup du "et où c'est qu'on va chercher l'argent?". Allez voir ICI, tout est expliqué! Alors, si les entreprises de produits manufacturés, si les services se libèrent de plus en plus de leurs personnels, ceux-ci ne doivent pas pour autant être considérés comme des "parasites" sans revenus vivant sur le dos de ceux qui en ont (des revenus!). C'est quand même pas leur faute si on leur préfère R2D2!
À l'État donc de faire en sorte que chaque individu ait de quoi vivre (financièrement) et de quoi revendiquer une "dignité" à percevoir son dû. En associant "revenu universel" et emploi "non rentable en matière de dividendes" (et ça ne manque pas, pour le plus grand bien de la collectivité!) on peut trouver des pistes intéressantes qui permettent une remise à plat du modèle salarial en cours. Un genre de "planification écologique" pour le renouveau des services publics en quelque sorte!... ceci dit, il faut une réelle volonté politique pour affronter le patronat et la finance qui ne veulent surtout pas remettre en cause un système qui leur réussit fort bien.
Pas vrai François?

"État protecteur ou État providence, les citoyens doivent pouvoir en appeler à l'État des malheurs de toute sorte dont ils souffrent, que ceux-ci soient d'origine naturelle ou qu'ils découlent de l'exploitation capitaliste.
Si les États européens les encourageaient, de telles entreprises de service public seraient parfaitement à même d'assumer à la fois une automatisation de plus en plus poussée des tâches le justifiant et la reconversion de leurs agents vers des activités de service public non encore assumées faute de ressources." (JP Basquiat)

Bon, ce que j'en dis... c'est pour faire avancer le "schmilblick"!

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