Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
HUMEUR...
18 octobre 2008

Zorro...ou sergent Garcia?

zorro1957Il est partout...il est encensé par tous! Médias de droite comme de gauche, tous mettent en exergue sa capacité de réaction, ses initiatives pour sauver le monde...rares sont ceux qui s'étonnent de son revirement du libéralisme à l'américaine (souvenons-nous de ses appels aux banquiers concernant le crédit hypothécaire) vers des positions "à la gauche de la gauche"! N'y aurait-il pas la roche sur l'anguille?
Et le coup des caisses vides, de l'État en faillite, ça ne vous fait pas écho lorsque, soudainement, on trouve 360 milliards d'euros: 40 milliards pour que les banques se refassent une santé et 320 milliards pour, soit disant, aider les entreprises à investir...
Cette manne distribuée aux banquiers leur est empruntée (ces derniers ne font plus confiance qu'à l'État) (tu m'étonnes!) et leur est restituée sous forme de prêt...génial! C'est de la stratégie qui échappe au cochon de payant ordinaire qui n'entend rien à l'économie, surtout en période de crise...
1- 40 milliards qui vont alourdir la dette publique....mêêêê "on revendra les actions plus tard" qu'elle dit la grande Christine...t'as raison ma poule, si elles ne valent plus un clou c'est toujours ces couillons de contribuables qui paieront la note, pas vrai?
2- 320 milliards que, curieusement, les PME, notamment, ne voient pas venir....on dirait qu'après avoir perdu notre pognon, les banques ne songent qu'à engranger...Vous allez me dire que l'État contrôle la destination de cet argent public...euh...pardon? Même pour le Parlement c'est "circulez, y'a rien à voir!"

Question: sont-ce les banques qu'on nationalise ou l'État qu'on privatise? C'est une bonne question et je me remercie de vous la poser!

"Les responsables devront rendre des comptes". T'ain ça va chauffer! Sauf que, par exemple, Axel MILLER, l'ex président de Dexia...il en rend des comptes? Si vous avez vu ça quelque part, faites-moi signe. Il a juste rendu son "parachute doré" sous la pression, c'est tout. Il peut s'en aller faire chauffer sa carte bleue en toute bonne conscience. "Moraliser le capitalisme" qu'il dit Zorro...pensa! D'autant que le MEDEF veille et qu'il n'est surtout pas question de légiférer...Lolotte promet un "code de bonne conduite" Dormir_18...calqué sur celui de l'UIMM, sans doute!

Et nos deux Pieds Nickelés qui proposent l'ouverture des commerces le dimanche: "ce sont des emplois et de la croissance"...qu'est-ce qu'il y a comme coups de pieds au c... qui se perdent!

Sans_titre_Num_risation_01

"Le Canard enchaîné" 15/10/2008

P.S. (1): les médias audio-visuels ne mentionnent pas que Zorro sera accompagné de BARROSO (qui est quand même président de la Commission européenne si je ne m'abuse!) pour aller voir Georges Deubeulyou. Non, non, Zorro n'a pas besoin de Bernardo pour sauver la planète!

Quelle misère...le quatrième pouvoir qu'ils disaient...y'a longtemps...bien longtemps...

P.S. (2): j'attends de voir la réaction de futurs licenciés lorsqu'on leur dira qu'il n'y a pas un rond pour relancer leur entreprise...


Publicité
Publicité
Commentaires
Y
"le peuple contre le peuple, le capitalisme en a toujours revé, les fonds de pension l'ont fait."<br /> CQFD<br /> <br /> "les USA pensent réussir à donner un nouveau nom"...ça y est André, Deubeulyou appelle ça le "Capitalisme Démocratique"...c'est beau comme du Zola!<br /> <br /> Merci de tes explications
Répondre
A
Avec la formidable trouvaille de "nationalisation provisoire", les USA pensent réussir à donner un nouveau nom, plus présentable, à la socialisation des pertes avant de reprivatiser les profits dès que possible. Mais le problème de fond, c'est la plus ancienne et géniale trouvaille du capitalisme financier américain: les fonds de pension en quete permanente d'investissements juteux pour assurer les pensions du populo américain qui peut toujours perdre sa mise et se retrouver à 75 ans à bosser dans le secteur grassement payé des petits services (gardiennage, nettoyage etc.). L'intéret du petit peuple américain retraité est directement opposé à celui du petit peuple actif dont les entreprises sont pressurées et démantelées sous la pression de fonds de pension avides de haute rentabilité immédiate: le peuple contre le peuple, le capitalisme en a toujours revé, les fonds de pension l'ont fait. L'une des grandes batailles à mener - contre la structure financière actuelle du capitalisme - est donc le maintien des retraites par répartition, la seule solidarité populaire ne pouvant etre que générationnelle. Pour le reste, les diverses opérations poudre aux yeux vont se multiplier. Le président du directoire de la plus grande d'Allemagne, le Suisse J. Achermann (Deutsche Bank), vient de renoncer à son bonus annuel "au profit de ses collaborateurs méritants". J'en ai les larmes aux yeux en pensant que ce branquignol en est réduit à son misérable salaire annuel de quelques 20 millions d'euros. Sortez vos mouchoirs...
Répondre
M
... court vers l'a-venture au ga-alop ! Zon nom, il le ziigne àaa la poiiin-tedel'épée ! d'un Z qui veut dire Za-arko ! Zarkoooo !Zarkoooo ! Zarkooo !<br /> grozes bizes Lionel<br /> m-a
Répondre
Publicité