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HUMEUR...
7 novembre 2008

Nos enfants nous accuseront...

abricots_7ccbf-Chaque année en Europe, 100 000 enfants meurent de maladies causées par l’environnement.

-70% des cancers sont liés à l’environnement dont 30% à la pollution et 40% à l’alimentation.

-Chaque année en France, on constate une augmentation de 1,1% des cancers chez les enfants.

-En France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme.

« J’affirme haut et fort qu’on peut produire autrement, durablement, des denrées alimentaires de haute qualité sanitaire en quantité suffisante, avec des performances économiques bien supérieures aux méthodes industrielles, pour peu qu’on cesse de remplacer les paysans sur la Terre par des molécules chimiques. »

C'est par ces propos que commence le film de Jean-Paul JAUD "Nos enfants nous accuseront" que je vous invite à aller visionner. Thème abordé hier dans le message "La défête des citrouilles?".

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La courageuse initiative d'une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d'introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d'ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d'agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.

Arguments largement répandus: "Ouais, le bio ça n'existe pas...c'est des conneries tout ça..." Sauf que la chimie, elle, existe bel et bien et des tonnes de saloperies sont utilisées chaque jour pour "améliorer" la productivité de l'agriculture...attention! Pas pour "améliorer" la qualité des produits récoltés!

Un grand malentendu est né lorsque quelqu'un (?) a créé le concept "d'agriculture biologique". Il aurait mille fois mieux mettre en avant celui "d'agriculture chimique" en face de l'agriculture (tout court!). Mais bon, vous conviendrez que "agriculture chimique" n'est pas très porteur et très "vendeur" auprès des consommateurs...pourtant c'est bien de cette dernière qu'est issue 90% de la production alimentaire mondiale. Les industriels en rajoutent une couche après récolte, pour conserver, améliorer les saveurs, donner des couleurs, dans les plats cuisinés...

Pas étonnant qu'"En France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme"...c'est pas dû au hasard.

Dans la même dynamique, le site du MDRGF (Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures)


 

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Commentaires
S
Il ne s'agit nullement de protéger les acheteurs ou les consommateurs. Les interdictions qui frappent tout ce qui échappe aux semenciers et aux industriels du phyto-sanitaire ne reposent que sur une bonne raison, celle des profits. Il s'agit de renforcer leur monopole en éliminant les autres alternatives. Il s'agit également de formater les esprits en empêchant l'expression d'opinion dérangeantes (sur les OGM par exemple)et d'interdire la commercialisation et l'emploi d'autres produits que les leurs.Il y a un peu plus de deux ans, la loi réglementant les produits phyto-sanitaires a même interdit l'information sur les produits non homologués (loes seuls produits homologués étant bien entendu ceux des industriels du secteur). D'où la condamnation en justice du fait d'avoir publié la recette de la "soupe d'orties", qui permet d'éviter l'emploi de produits chimiques.<br /> Les condamnations en justice de plus en plus lourdes des "faucheurs volontaires" et l'abandon rapide du principe de précaution sur les OGM dans le Grenelle de l'Environnement, véritable écran de fumée, montrent bien également où vont les préférences de nos gouvernants.
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M
pour les semences, si je comprends bien le refus de vendre ces vieilles variétés serait pour éviter des procès de maraichers professionnels qui se plaindraient de la mauvaise qualité variétale (dispersion) et donc n'auraient pas les rendements attendus, ce qui peut se comprendre. <br /> mais ne suffirait-il pas de prévenir correctement les dits acheteurs? Principe de précaution : attention : vielle variété dont la qualité n'est pas garantie.<br /> <br /> Doit y avoir encore d'autres arguments pour refuser cette vente. je ne comprends pas bien les raisons qui poussent les semenciers à être aussi acharnés..
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