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HUMEUR...
26 juillet 2012

Jeux olympiques?

"La compétitivité est l’aptitude pour une entreprise, un secteur ou l’ensemble des entreprises d’une économie à faire face à la concurrence effective ou potentielle." (Trader-finance.fr)

Tout est dit.

1007517-Eugène_Delacroix_la_Liberté_guidant_le_peupleSalariés de tout secteur, attendez-vous à subir des "plans de restructuration" comme ils disent, autrement dit à vous faire virer de votre boulot un jour ou l'autre. Car que recouvre ce mot inlassablement ressassé par Laurence Parisot et ses potes du MEDEF? La concurrence des "pays émergents" (des pays esclavagistes) ferme la porte des marchés à nos entreprises franchouillardes qui, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, permettaient au peuple de remplir sa gamelle. Oui, je sais, il y aurait beaucoup à dire là-dessus! Mais tenons-en nous là. Salaire décent, avantages sociaux, protection sociale etc... ce qui est définit par nos économistes officiels par "les trente glorieuses". Comme si le fait de vivre à peu près correctement durant cette période devrait nous faire culpabiliser! À propos, j'ai jamais bien compris l'allusion aux "trois glorieuses" de 1830...

Parce qu'il faut bien comprendre une chose, la compétitivité permet à une entreprise d'être plus performante que ses concurrentes sur le marché mondial. Alors tout est bon pour y parvenir: progrès technologiques apportant une productivité encore plus grande, organisation du travail (le terme "flexibilité" est très à la mode), abaissement du "coût" de la production passant notamment par la baisse des "charges" (que nos forces vives répugnent à appeler "cotisations sociales") et par la baisse de la masse salariale, autrement dit par une forte diminution des salaires, voire par des licenciements que la production compense par les gains de productivité évoqués plus haut.
Quelle que soit la manière d'aborder le problème, il ne sera jamais posée en priorité la question d'assurer aux salariés, aux chômeurs, au peuple de quoi vivre dignement. La question n'est pas là! C'est clair?

C'est tellement clair qu'ils sont peu nombreux à mettre en avant cette analyse de bon sens... Journalistes, économistes, politiques et même syndicalistes n'osent pas (ne veulent pas?) voir l'issue inéluctable de cette marche en avant... Très peu conviennent qu'il s'agit bien là d'un modèle social obsolète qui ne sert qu'à préserver les intérêts très particuliers de ceux qui mènent le bal et qu'il faut repenser fissa la manière de consommer biens et énergie, la finalité de ce qu'on appelle "travail" avant que la planète et tous ceux qui marchent dessus soient confrontés à une catastrophe irréversible.

C'est pourtant pas dur à comprendre. Et, partant, ça serait pas dur de foutre dehors les malfaisants pour repartir sur d'autres objectifs plus centrés sur "l'humain". Les bienfaits de la planète Terre doivent concerner en priorité les êtres qui la peuplent et non pas des "idéologies" et leurs serviteurs quelles qu'ils soient.

Allez! Je me suis fait un petit plaisir à rabâcher le b-a ba de "Plus belle la vie" pour de vrai!

Au vu des nouvelles que nous rapportent les médias chaque jour et des décisions (?) prises par nos responsables (représentants?), c'est pas demain la veille qu'on va amorcer le virage. Pourtant, "à la fin, c'est nous qu'on va gagner!".


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Commentaires
S
PSA, Sanofi et Air France... pas la peine de faire un dessin, pas vrai?
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S
T'as raison Liza!!!<br /> <br /> C'était un peu tard pour moi d'aller à la rencontre des vrais gens de Grèce mais rien n'est perdu! Je me le trouverai le moment!
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L
A la fin "c'est nous qu'on va gagner" mais pas les doigts dans le nez !
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